PAUL MARCHADIER

Il travaille avec lui puis s’engage dans une aventure shakespearienne qui le mènera notamment sur les chemins du sud de la France, avec roulotte et cheval, ou dans les écuries du château de Versailles, avec la troupe du Phénix, qui s’était fait connaitre pour « Le Petit Monde de Georges Brassens ». 

La douce Italie, qu’il aime depuis longtemps, lui fait ensuite de l’œil pendant quelques années. Il apprend la langue, parcourt longuement ses routes, y joue la comédie et enseigne le théâtre, sous l’égide de l’ambassade de France, à Rome. De retour en France, au détour d’un stage théâtral à la Cartoucherie de Vincennes, avec Jean-Claude Penchenat, fondateur de la troupe du Campagnol et cofondateur du théâtre du Soleil, il travaille avec lui, l’assiste parfois, pendant des années savoureuses et riches. Le point culminant semblant être la création d’une pièce inédite de Théophile Gautier : « Regardez mais ne touchez pas » jouée partout en France et bien loin d’ici, aussi, où il interprète un personnage fantasque, exigeant, drôle. Comique qu’il explore à fond lors d’un atelier intensif de clown, de l’impayable compagnie des Chiens de Navarre. Il s’essaie ensuite à l’écriture poétique avec un recueil de textes « Impression, soleil dedans » et collabore au festival de poésie « Du haut des cimes de Ménilmontant » à Paris, auprès de Julien Marcland, poète édité.

Avec le spectacle littéraire et musical « Comme si c’était vrai » (qui n’est pas une lecture, les textes étant donnés par cœur) il entreprend un voyage en poésie. Il y fait parler Devos, Desnos, Proust et tant d’autres et jongle avec leurs mots, rythmes, couleurs et personnages abracadabrants, sans jamais se départir d’une belle énergie.